Si votre premier mensonge se matérialisait tout à coup sous vos yeux, quelle forme prendrait-il ? Pour la petite fille de cette histoire, il prend l’aspect d’une très discrète tache rouge, posée dans un coin de son assiette. Arrivée dans sa chambre, la tache est déjà là. N’aurait-elle pas un peu grossi d’ailleurs ? À partir de ce jour, elle sera partout dans la maison et de plus en plus envahissante. Deux danseuses et un danseur incarnent cette petite famille, entre rituels du quotidien et poésie chorégraphique. Dans un décor impressionnant qui se plie et se replie au rythme des journées, on assiste à cette invasion du rouge que la petite fille peine à endiguer. Inventive, imagée, la danse de Catherine Dreyfus raconte à elle seule une histoire toute simple à hauteur d’enfant, pour se débarrasser du poids d’avoir menti.
Durée
55 mn
D'après l'album de
Catherine Grive
,
Frédérique Bertrand
Adaptation et Chorégraphie
Catherine Dreyfus
Scénographie
Oria Steenkiste
,
Catherine Dreyfus
Accompagnement dramaturgique
Noémie Schreiber
Musique
Stéphane Scott
Avec
Maryah Catarina Dos Santos Pinho
,
Jérémy Kouyoumdjian
,
Cloé Vaurillon
Voix
Isabelle Gouzon
Lumières
Aurore Beck
Costumes
Nathalie Saulnier
Production Association Acte2
Coproductions Equilibre-Nuithonie à Fribourg (Suisse), Chorège I CDCN Falaise Normandie, Le CREA – Scène conventionnée à Kingersheim, Les Tanzmatten à Sélestat, L’Espace Boris Vian – Les Ulis, L’Espace Germinal à Fosses, Friche artistique de Besançon - Association NA/Compagnie Pernette à Besançon
Accueils en résidence CCN de Mulhouse – Ballet de L’Opéra National du Rhin, Théâtre de Rungis, Visages du Monde à Cergy, Espace Lino Ventura à Garges-lès-Gonesse
Soutiens financiers DRAC Grand Est, Région Grand Est, Collectivité Européenne d’Alsace, Conseil Départemental du Val d’Oise, Ville de Mulhouse, Adami, Spedidam
Avec le soutien du mécénat de la Caisse des dépôts
Spectacle ayant bénéficié de l’aide de l’Agence Culturelle Grand Est au titre du dispositif «Résidence de coopération »
Télérama Sortir
De scènes du quotidien répétées en représentations oniriques, le mouvement tour à tour saccadé, fluide et acrobatique traduit une émotion, tandis que la chorégraphe raconte avec délicatesse un moment de vie, une épreuve à surmonter.
DNA
Dans un plongeon surréaliste, magnifié par la chorégraphie, la scénographie et une musique à la fois chatoyante et effrayante, Catherine Dreyfus signe une adaptation d’une beauté éclatante de bonheur. Une histoire pour les enfants, une histoire pour les parents, intemporelle et éternelle.